Étiopathie

Fondée en 1963 par Christian Trédaniel (1934-2011), l’étiopathie trouve ses racines du grec :
« aitia » la cause et « pathos » la souffrance. L’étiopathie est d’abord une méthode, méthode mécaniste qui consiste à analyser le patient afin de déterminer l’origine première de la pathologie.
 
 

La consultation se déroule en 3 étapes

 
L’anamnèse
Le praticien écoute et interroge le patient afin de comprendre les conditions d’apparition de la pathologie.
 
L’auscultation
L’étiopathe utilise ses sens (la main, l’ouïe, la vue…) pour capter les informations cliniques nécessaires au diagnostic étiopathique. Il connaît ses limites et n’hésitera pas à réorienter le patient si besoin est.
 
La manipulation
Lorsque la lésion primaire est identifiée et relève de son champ d’action, l’étiopathe opère avec ses mains par un geste de réduction précis, doux, efficace et sans douleur. La lésion de type articulaire, viscérale ou circulatoire ainsi réduite, les symptômes qui en découlent s’arrêtent.
 
 
Les effets bénéfiques de la séance se révèleront soit immédiatement, soit au bout de quelques jours. Pendant les jours suivant l’intervention, le patient évoluera dans son nouvel état d’équilibre et entrera dans la phase de récupération des tissus. L’intégrité de la structure ainsi retrouvée, le système refonctionne.
 
lombert-etiopathie

L’étiopathie en France compte aujourd’hui plus de 400 praticiens inscrits au Registre National des Étiopathes (R.N.E.), association qui veille au strict respect des règles déontologiques dont la profession s’est dotée. L’étiopathie est enseignée depuis 1966 et à ce jour, 4 facultés situées à Paris, Rennes, Toulouse et Lyon dispensent le cursus requis de 6 années d’études.